Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
C’est un renouvellement pour la forme que vient de voter l’ONU. Car sur le terrain, la mission de la Minurso a été amputée de 75 de ses membres, expulsés par le Maroc suite aux propos du secrétaire général Ban Ki-moon qui avait évoqué il y a plusieurs semaines l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.
Un franchissement de ligne rouge insupportable pour Rabat qui a donc immédiatement pris des mesures de rétorsion et rendu le travail de la mission sur le terrain très difficile.
L’ONU a donc demandé dans sa résolution que la Minurso puisse rapidement retrouver ses pleines fonctions pour pouvoir assurer son mandat. Le Conseil de sécurité demande aussi un nouveau rapport dans trois mois au secrétaire général Ban Ki-moon.
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C’est un revers pour le Maroc qui avait pris l’habitude d’un soutien unanime. Mais cette fois-ci, la Russie, la Nouvelle-Zélande, l’Uruguay, le Venezuela et l’Angola se sont opposés à la résolution qu’ils ont qualifiée de « partiale ».
Ce débat sur la forme de la mission a occulté le débat sur le fond : la nécessite de trouver un règlement politique à la question sahraouie vieille de quatre décennies.