La présidence sud-africaine donne des gages de sa bonne volonté suite au jugement de la Cour constitutionnelle. Une commission interministérielle va notamment être mise en place pour donner un cadre clair aux dépenses engagées pour la sécurité des présidents sud-africains.
Trois lettres de réprimandes ont également été envoyées aux ministères impliqués dans le scandale Nkandla. La présidence assure enfin que Jacob Zuma remboursera un pourcentage des 15 millions d'euros investis dans sa résidence privée, dès que le Trésor public aura décidé de la somme.
Mais cette initiative est loin d'être satisfaisante selon l'opposition. Mmusi Maimane a déclaré que ces missives ne constituaient en aucun cas un blâme suffisant. Selon le leader de l'Alliance démocratique, « ces lettres auraient dû préciser point par point les erreurs de chaque ministère », notamment l'usage abusif de fonds publics, l'escalades des dépenses et les tentatives répétées pour cacher la vérité aux sud-africains.
L'Alliance démocratique a transmis ces lettres à son conseil juridique, qui doit évaluer si elles sont en conformité avec les recommandations de la médiatrice de la République.