La cible des frondeurs : les emblèmes du parti. « Ils escaladaient le mur, ils commençaient à enlever les photos de notre parti du G7. Ils ont monté là où se trouvaient les photos du président national, Gabriel Kyungu wa Kumwanza », témoigne Amisi Priscillia, qui assure la permanence au directoire national de l'Unafec.
« Quelque temps après, il y a eu un groupe de gens avec des polos du parti, ils étaient conduits par Monsieur Roger. A l’époque, il était le directeur de cabinet du président. Les policiers étaient là avec eux », poursuit la jeune femme.
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Appelés à la rescousse, des responsables de l'Unafec sont arrivés sur les lieux pour constater les dégâts. Comme pour la plupart des partis politiques, les bureaux de l'Union sont situés sur l'avenue de l'enseignement, en face du stade des Martyrs.
« Quand vous voyez les bandits encadrés par les agents de l’ordre qui arrivent à détruire, ça signifie que l’ordre n’est plus sécurisé en République démocratique du Congo », déclare Bertrand Gildard Kanunu, premier vice-président du parti.
Défendre les emblèmes du parti
Ce forfait est revendiqué par le doublon de l'Unafec récemment agréé par le ministère de l'Intérieur. Cette aile qui se déclare être la seule légale affirme vouloir récupérer et défendre les emblèmes du parti.
Mardi, le directoire du parti a connu une visite insolite dans la soirée. Des hommes en uniforme et en armes se sont attaqués à un portrait de l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. En réponse, les sympathisants de l'Unafec ont réagi par des jets des pierres.