Toujours aussi critique sur le processus électoral et la victoire du président Mahamadou Issoufou, qualifié d'usurpateur, l'opposition a décidé de changer de cadre de lutte pour mettre fin au régime en place.
La Coalition de l’opposition pour l’alternance (Copa 2016) avait brandi maintes fois la possibilité d'une contestation dans la rue. Aujourd’hui, elle estime qu'elle doit être à nouveau présente au sein des institutions issues du dernier scrutin même si celles-ci souffrent toujours d'un manque de crédibilité et de représentativité, précise-t-elle.
L'opposition dit vouloir « limiter les dégâts d'une gouvernance chaotique » et « freiner l'instauration d'une pensée unique ». Autrement dit, le retour des députés de l'opposition qui boycottaient l'Assemblée permettra d'éviter de laisser un boulevard aux députés du pouvoir.
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Ce choix, ajoute la Copa 2016, est guidé par les périls graves qui pèsent sur la cohésion sociale et l'unité nationale. Concrètement, les parlementaires de l'opposition devraient donc dès cette semaine reprendre le chemin de l'Assemblée.
Les représentants de la Copa 2016 annoncent aussi leur retour à la Céni dans la perspective des prochaines élections locales, auxquelles l'opposition compte bien participer.