Joyce Ondo veut obtenir la reconnaissance de la paternité d'Ali Bongo : « Amissa est sa fille, je me suis tue pendant trop longtemps pour le protéger (...) Ma fille, insiste-t-elle, est la Mazarine du Gabon ».
Joyce Ondo affirme être au lycée, en mai 1994, lorsqu'elle rencontre Ali Bongo. Elle se décrit comme sa « fiancée », affirme avoir avorté une première fois, à sa demande.
Après moult péripéties amoureuses, Amissa est née le 26 mai 1998. « A l'époque, il était en instance de divorce, indique-t-elle. On a choisi ensemble le prénom d'Amissa Albertine, qui était le prénom d'une de ses soeurs décédées. Mais il a brutalement changé d'avis début 1998 ».
Malgré la rupture, Joyce Ondo soutient avoir accepté ponctuellement diverses compensations de la famille Bongo. Ali Bongo « m'a offert une Lexus RX 350 et j'ai eu une maison le 26 décembre 2013. Il nous versait 15 000 euros par mois en liquide, via un lieutenant de son entourage » précise Joyce Ondo.
Alors pourquoi prendre la parole aujourd'hui ? « Tout s'est précipité en 2015, quand ont démarré ces histoires sur l'origine d'Ali Bongo », indique Joyce Ondo, qui évoque notamment des menaces de la part d'Ali Bongo, à la recherche, selon ses mots, d'un « règlement définitif de cette affaire ». « Il est allé trop loin dans les menaces, lâche-t-elle. J'ai décidé d'engager cette action en justice pour protéger ma fille. Et pour dire la vérité ».