« Nous tous, nous sommes pour la résolution 2277 », clame le facilitateur. Selon Edem Kodjo, le paragraphe 10 de la résolution 2277 de l’ONU soutient fermement le dialogue tel qu'initié par l'Union africaine (UA). « Nous sommes pour le respect scrupuleux de la Constitution et nous sommes pour le respect scrupuleux des délais constitutionnels requis », insiste Edem Kodjo.
Ainsi, le Togolais explique qu’à la fin du processus, « des élections crédibles, libres et transparentes » sont fermement souhaitées. Pour lui, « l’UA et son facilitateur ne peuvent pas ne pas respecter les délais fixés par la Constitution ».
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De son côté, l'UDPS a publié jeudi 14 avril un communiqué dans lequel le parti semblait remettre en cause sa participation au dialogue. « Le communiqué [de jeudi], je ne sais pas quelles dispositions précises cela répond. Toujours est-il que nous continuons à compter avec un très grand parti dont la présence est tout à fait utile dans le dialogue », déclare l'ancien secrétaire général de l'OUA, manifestant un soutien.
Les tergiversations des uns et des autres seraient à la base du retard pris dans la mise en place du comité préparatoire du dialogue. Dans le cadre des consultations, Edem Kodjo devrait se rendre à Lubumbashi pour y rencontrer l'ex-gouverneur de l'ex-Katanga, Moïse Katumbi.