Les faits remontent au 15 décembre 2015. Et Franck Banza, membre de l’ONG Les Amis de Nelson Mandela pour la défense des droits humains, en est convaincu : Jean-Marie Kalonji a été enlevé par quatre hommes en plein jour sur le boulevard du 30 juin.
« Après plusieurs semaines de recherche, sa famille a été informée qu’il serait détenu au cachot de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Il est privé du droit de visite familiale, d’assistance d’un conseil de son choix, et d’être présenté devant une autorité judiciaire compétente », déclare le militant.
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Dans leur déclaration, les ONG signataires se sont adressées au président de la République : « Les organisations de défense des droits humains signataires, recommandent au président de la République et chef de l’Etat de faire libérer Jean-Marie Kalonji et poursuivre les auteurs de son arrestation et sa détention arbitraire. »
Pour ces organisations, la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies a appelé le gouvernement de Kinshasa de faire cesser immédiatement les arrestations et détentions arbitraires des membres de la société civile et de l'opposition.