Congo-Brazzaville: la police déployée autour des résidences de trois opposants

Trois des huit candidats malheureux à la dernière présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville sont dans la tourmente : l'entrée de leurs résidences sont bouclées par un dispositif policier inhabituel. Mais il est difficile de savoir si ces opposants - Mokoko, Salissa et Munari - vivent désormais en résidence surveillée. Une fois de plus, ils prévoient de contester de contester pacifiquement ce vendredi les résultats de la présidentielle.

Sur l'ensemble du territoire de Brazzaville, la psychose née des affrontements du 4 avril a nettement baissé, la vie a repris son cours normal. Mais cette psychose est encore ressentie chez quelques rares habitants qui vivent dans le voisinage des résidences du général Jean-Marie Michel Mokoko et d'André Okombi Salissa en plein centre-ville.

Depuis quelques jours, un dispositif policier inhabituel est visible à l'entrée des domiciles de ces opposants, candidats malheureux à la dernière présidentielle. Le même dispositif est également présent à un pas de la résidence de Claudine Munari.
A la question de savoir si ces personnalités vivent dorénavant en résidence surveillée, une source officielle n'a pas souhaité commenter cette présence policière. « La police est appelée à se déployer partout où le besoin se fait sentir. On n'est pas là pour surveiller la vie des individus », a commenté un officier de police.

L'opposition a prévu d'organiser une manifester pacifique ce vendredi pour contester, une fois de plus, les résultats de la présidentielle bien que validés par la Cour constitutionnelle. La boucle du processus électoral sera bouclée samedi par l'investiture du président Denis Sassou Nguesso, proclamé vainqueur.

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