Au Tchad, le mot d’ordre de grève a été plutôt largement suivi, surtout dans le secteur de la santé où les hôpitaux ont tourné au ralenti. Seul le service minimum, c’est-à-dire les urgences, a été assuré. Dans l’administration, les bureaux étaient ouverts, mais il n’y avait pas d’agent. C’était notamment le cas au ministère des Finances.
Pendant ce temps, le médiateur national a entrepris de jouer les bons offices entre le gouvernement et la société civile. Des démarches sont en cours pour libérer les quatre leaders placés sous mandat de dépôt jeudi. En échange, les syndicats devraient lever le mot d’ordre de grève à partir de lundi. Une conférence de presse est annoncée, on saura à ce moment la suite que la société civile réserve aux actions qu’elle a prévues, et notamment à la marche pacifique annoncée pour le 29 mars prochain.