Avec les cours des matières premières au plus bas et les intempéries qui ont eu un impact sur les redevances minières et la production agricole du pays, l’économie malgache peine à décoller. Pourtant, Antoinette Sayeh, directrice du département Afrique du FMI, se montre relativement optimiste. « En 2015, le taux de croissance se trouvait à environ 3% et nous prévoyons, cette année en 2016, un accroissement vers 4% et, sur la base des efforts de réforme, une amélioration sur les dépenses d’investissement des secteurs tels que la construction, le bâtiment, les services qui sont en train de se développer », a-t-elle déclaré.
Et même si, pour l’instant, Madagascar n’a pu négocier qu’un accord a minima avec le FMI, Antoinette Sayeh envisage un partenariat plus poussé. « Nous pensons tout à fait renforcer ce partenariat, aider le gouvernement à renforcer son programme de réformes afin de commencer à s’adresser aux énormes problèmes sociaux à Madagascar », a-t-elle ajouté.
Toutefois, il reste de gros défis à surmonter pour le pays, notamment s’attaquer enfin au problème de la corruption, de mauvaise gestion de l’administration ou des entreprises publiques, et engranger plus de recettes pour remplir les caisses de l’Etat.