« Nous sommes déterminés à organiser ces élections le 20 mars (...) donc ce n'est pas le retrait [éventuel de Hama Amadou, candidat de l'opposition, actuellement emprisonné, ndlr] qui va nous empêcher » et « nous avons des délais constitutionnels à respecter », a déclaré Boubé Ibrahim, président de la Céni lors d'un point de presse à Niamey.
« Nous oeuvrons pour éviter un vide institutionnel aux conséquences imprévisibles » a-t-il expliqué. Selon M. Ibrahim « rien ne va perturber » la tenue du second tour qui « aura bel et bien lieu à la date prévue ».
L'opposant Hama Amadou, écroué depuis novembre dans une affaire controversée de trafic d'enfants, devait affronter le président sortant Mahamadou Issoufou, lors de ce second tour. Mais l'opposition politique réunie au sein de la COPA 2016 (Coalition de l'opposition pour l'alternance) a décidé mardi de « suspendre sa participation au processus électoral en cours » demandant « à ses représentants de se retirer de la Céni ».