La mission de l’ONU est venue s’enquérir de la situation de crise que traverse le pays depuis le mois d’août dernier, suite à la dissolution du gouvernement de Domingos Simoes Pereira. Monsieur Pereira et le président José Mario Vaz, qui appartiennent à un même parti, ne s’entendaient pas sur la manière de gérer le pays.
La situation est depuis devenue très préoccupante, au point que dans sa résolution du 26 février à propos de la Guinée Bissau, le Conseil de sécurité a souhaité que toutes les parties impliquées travaillent sur la base d’un compromis de dialogue clair, et à créer des conditions propices visant à trouver une solution viable de sortie de crise.
Pour Ismael Abraão Gaspar Martins, chef de la mission du Conseil de sécurité, l’Union n’impose à personne des solutions, mais recommande cependant l’application des règles et des normes qui permettent au pays de fonctionner : « Ce n’est pas une question d’avoir ou non la volonté. C’est une nécessité. Le peuple de Guinée-Bissau a besoin d’un pays stable, que ses préoccupations soient prises en compte par un gouvernement qui gouverne et un parlement qui joue pleinement son rôle ».
Cette mission du Conseil de sécurité est la deuxième du genre, venue en Guinée-Bissau. La première date de 2004.