Avec la chute du tourisme en raison de l'insécurité, la faiblesse de la zone euro son premier partenaire, et la crise en Libye, la croissance tunisienne n'a pas dépassé 0,8% en 2015 et, en 2016, elle ne sera pas suffisante pour résorber un chômage de plus de 15% de la population active.
En dépit de cela, le FMI met au crédit de la Tunisie sa place de premier exportateur mondial d'huile d'olive, la restructuration des banques publiques et le maintien des grands équilibres macro-économiques.
Mais, côté négatif, le FMI souligne le poids excessif de la fonction publique dans les finances publiques, poids qui s'est accru depuis 2011 au détriment des investissements. Et c'est pourquoi le FMI, qui devrait valider le 22 avril un nouveau plan d'aide sur quatre ans, demande au gouvernement de réformer son mode d'action.
Le plan de développement 2016-2020 devrait ainsi avoir comme priorité la relance de l'économie en faveur des plus pauvres et des régions défavorisées. La Tunisie a connu ces derniers temps un regain de mécontentement social.