Au total douze personnalités ont annoncé publiquement qu'elles briguaient la magistrature suprême. De tous ces candidats, un seul s'est désisté. Il s'agit de Clément Miérassa, déjà candidat malheureux en 1992 et 2009.
Les autres sont passés tour à tour entre le 5 et le 20 février au Trésor public pour déposer la caution - exigée - de 25 millions de francs CFA et ont remis leurs dossiers à la Direction générale des affaires électorales.
Le président sortant, favori ?
Compte tenu du fait que tous les partis et associations de la majorité ont jeté leur dévolu sur lui, le président sortant Denis Sassou Nguesso est présenté comme favori. Quatre anciens ministres Pascal Tsaty Mabiala, Guy-Brice Parfait Kolélas, André Okombi Salissa et Claudine Munari s'opposent à lui, tout comme deux candidats malheureux à la présidentielle de 2009 : Anguios Nganguia Engambé et Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou. L'ancien chef d'état-major, le général Jean-Marie Michel Mokoko, présenté comme l'un des poids lourds de cette campagne a quelques ennuis judiciaires.
Autour de ces derniers, se greffent quelques outsiders. En réalité, les candidats ne connaitront leur sort qu'après l'avis de la cour Constitutionnelle. C'est le seul organe disposant des pouvoirs de valider ou d'invalider un dossier de candidature.