Tous les poids lourds de l'ANC, le parti au pouvoir, étaient dans la rue. Tous ont dit « non » au racisme.
Depuis le début de l'année, les relations raciales se sont tendues. « Nous devons nous considérer comme des hommes. C'est uniquement quand nous serons arrivés à ce stade que nous pourrons parler d'une société non raciale », s’est exprimé Gwede Mantashe, secrétaire générale de l'ANC. Il a poursuivi : « Cela inclut de lutter contre le préjugé qu'il y a une Nation, une race spéciale, qui a des droits privilégiés, qui doivent être défendus. Il s'agit de l'égalité des opportunités et des droits dans ce pays. »
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Malgré l’enthousiasme politique, la marche n'a pas eu le succès escompté. Pour cause, le parti au pouvoir est accusé de capitaliser sur ces incidents racistes à quelques mois des élections municipales. En témoignent les affiches présentes dans le cortège portant l’inscription : « Votez pour l'ANC ».
Ajouté à cela le discours du gouverneur de la province David Makkhura qui a accusé le principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique, d'être un parti de raciste : « Nous savons tous quel est aujourd'hui le plus gros parti raciste. Dites-moi, quel est ce parti raciste en Afrique du Sud ? »