Pour Juan Ernest Mendez, « il y a un décalage entre la législation et les pratiques sur le terrain… mais il est aussi vrai que le gouvernement mauritanien fait des efforts significatifs pour adapter la législation aux standards internationaux, notamment en matière de protection contre la torture ».
« Nous pensons, poursuit le rapporteur des Nations unies contre la torture, qu’il est important que ces nouvelles normes adoptées il y a quatre mois soient appliquées le plus vite possible. Il faut que certains procureurs aient une attitude plus ferme, en déterminant si les aveux et les déclarations ont été obtenus sans aucune forme de contraintes ».
« Il en va de même pour les traitements cruels et dégradants, termine M. Mendez. Il est important que le gouvernement reconnaisse que des engagements formels doivent être pris pour atteindre les standards internationaux parce que, pour le moment, dans les prisons que nous avons visitées, les détenus ne bénéficient pas de conditions de vie humaines ».