Faisant le point de la rencontre aux journalistes, le président burkinabè dit avoir demandé aux forces armées de « rester vigilant ». Il rassure que toutes les dispositions sont prises pour faire face aux différentes attaques qui pourraient menacer le Burkina Faso. Le chef de l’Etat a exhorté les hommes du général Pingrenoma Zagré de mettre sous boisseau toutes leurs divergences et de « ne penser qu’à la paix ».
Quant au chef d’état-major général des armées, il a interpellé le chef de l’Etat sur l’urgence de mettre à la disposition des forces armées burkinabè du matériel efficace.
« Il est important d’avoir un dispositif de renseignement plus efficace pour anticiper sur l’action au lieu de réagir », a-t-il fait remarquer.
Selon le général Pingrenoma Zagré, les forces armées nationales sont également engagées aux frontières pour prévenir toute infiltration qui pourrait porter atteinte à la sécurité du territoire
Même si les autorités burkinabè accusent certains soldats déserteurs, réfugiés en Côte d’Ivoire, d’avoir mené l’attaque contre un dépôt d’armes de l’armée, aucun déploiement de soldats burkinabè n’a été effectué à la frontière avec ce pays. « Il n y’a aucune raison de déployer des hommes dans cette zone », a souligné le chef d’état-major général des armées burkinabè.