Alors que tous ses détracteurs dénoncent l'absence d'impact de la croissance et des ressources minières sur le quotidien des Congolais, Augustin Matata Ponyo évoque a contrario une croissance « inclusive ».
« D’après l’indice de développement humain établi par le Pnud, la RDC a gagné près de 11 points sur ce classement », a déclaré le Premier ministre.
Il a poursuivi : « Ceux qui vous disent que notre croissance économique n’est pas inclusive, il faut rétorquer que l’indice de pauvreté des Congolais est passé de 85 % à 63 % entre 1990 et 2010-2012. »
Un niveau élevé de corruption
D’un côté, le Premier ministre met en avant les réalisations de ces dernières années : 750 écoles construites, 132 hôpitaux bâtis ou réhabilités. De l’autre, les journalistes l'interrogent sur le niveau élevé de la corruption.
Selon le dernier classement de Transparency International publié la semaine dernière, la RDC est 146e sur 168, parmi les nations les plus fortement corrompues.
Certains classements ne tiennent pas compte des dernières évolutions, rétorque Augustin Matata Ponyo, évoquant notamment le retour de la RDC en 2014 dans le giron de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).