L'attaque s'est produite, samedi, à Dalori, village situé près d'un camp abritant des réfugiés, et proche de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno. Les assaillants seraient arrivés en fin de journée. Ils auraient tiré sur les habitants avant de mettre le feu au village. Une partie du cheptel aurait aussi été touchée. Selon des rescapés, l'attaque aurait duré près de quatre heures, ce qui explique l'ampleur du bilan.
Vendredi déjà, une autre attaque s'est produite à Gombi, dans l'Etat de l'Adamawa. Sur place, les assaillants – deux femmes kamikazes - ont visé un marché, geste récurrent chez les insurgés de Boko Haram.
Dans un communiqué, l'armée pointe du doigt une nouvelle méthode.
«Les deux femmes kamikazes étaient déguisées en folles afin de mieux se fondre dans le décor et ne pas attirer l'attention», commente un porte-parole de l'armée.
Sur cette lancée, l'armée tout comme l'Agence nigériane de gestion des situations d'urgence (NEMA) appellent les populations à redoubler de vigilance afin de prévenir, en cas de suspicion, sur la présence de militants de Boko Haram.