Accompagné par son homologue burkinabè, Idriss Déby a visité l'hôtel Splendid et les décombres du café Capuccino. « C'est un espace d'horreur. Des innocents ont été abattus par des illuminés », a déclaré le président tchadien. Avant de condamner fermement ces attaques. « Ce qui est inacceptable », a-t-il martelé.
Et de poursuivre que cette attaque n'entamera en rien leur « volonté ferme de combattre par tous les moyens le terrorisme ». Pour Idriss Déby, le terrorisme est une épidémie pire que la fièvre à virus Ebola contre laquelle il faut « agir ensemble, faire face ensemble ».
Mais les maigres moyens dont dispose la sous-région ne suffisent pas pour combattre le terrorisme, sauf la mise en place d'une stratégie commune, a reconnu le président en exercice du G5 Sahel.
Aux partenaires techniques et financiers des pays du Sahel, Idriss Déby lance un appel urgent. « Cette épidémie qui avance dans le Sahel, s'ils ne nous soutiennent pas, va faire beaucoup de dégâts sur tous les plans », prévient-il.
Avant de quitter l'avenue Kwame Nkrumah, Idriss Déby a invité les populations à refuser la violence et à aider les forces de défense en dénonçant « ces voyous qui sont aujourd'hui pleins dans la sous-région ».