Fin décembre 2015, lors de la présentation du budget de l’année 2016, le gouvernement a annoncé qu’il ne compte plus augmenter le nombre de fonctionnaires. A partir de 2016, il n’y aura donc plus que des remplacements numériques. C’est-à-dire, que la fonction publique ne recrutera qu’en cas de départ à la retraite ou de décès.
Une décision que ne comprend pas l’Union des syndicats du Tchad, comme l’explique son président Barka Michel : « Partout, on constate qu’il y a un sous-effectif dans les services publics : à l’éducation, à la santé, dans l’administration. Et partout, les services publics sont en sous-effectif. Le gouvernement a peut-être à mieux faire pour trouver des solutions plus cohérentes ».
La centrale syndicale appelle le gouvernement à tirer les leçons de la mauvaise gouvernance qui est la vraie raison de la crise économique que traverse le pays. Ni les jeunes qui ont protesté par plusieurs fois contre la mesure ni les travailleurs, n’accepteront de subir les conséquences de cette incurie, prévient l’Union des syndicats du Tchad, qui annonce des actions dans les semaines à venir si la mesure n’est pas retirée.