Dans le communiqué de presse de la Ligue djiboutienne des droits humains (à consulter en bas de l'article), on y voit des noms écrits noir sur blanc, répartis selon des colonnes : morts, blessés, disparus et prisonniers.
Cette liste est provisoire, explique le président de la LDDH, Omar Ali Ewado. « Lorsque l’armée a ouvert le feu sur les gens, ils se sont dispersés en bordure de la ville, on ne sait pas s’ils sont morts, vivants ou prisonniers. »
Selon l'ONG, 34 personnes sont portées disparues et 13 ont été arrêtées depuis le 21 décembre. Cette liste est jugée « crédible » par des sources à Djibouti et à Paris.
La LDDH a également interpellé le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies : « Nous demandons à la communauté internationale l’établissement d’une Commission indépendante qui va enquêter sur les causes et les conséquences pour savoir ce qu’il s’est passé. »
Cette organisation dresse un bilan provisoire d'au moins 29 morts et 52 blessés. De son côté, le gouvernement fait état de 7 victimes et 70 blessés, dont plusieurs policiers, lors d'affrontements entre civils et forces de l'ordre en marge d'une cérémonie religieuse.