Pendant qu'au Maroc, les deux camps rivaux libyens signent un compromis tant attendu, dans l'est libyen les combats font encore rage. C'est à l'ouest d'Ajdabiya que se concentrent les affrontements, épargnant pour l'instant le centre-ville. Mais, pour combien de temps, se demande le porte-parole du Croissant-Rouge libyen, Mohamed Moustafa al-Misrati.
Trève
Son organisation tente d'obtenir une trêve : « En tant qu'humanitaires, nous appelons toujours toutes les parties au conflit à ne pas viser les zones civiles, ni les hôpitaux. Avec notre antenne à Ajdabiya, nous essayons en ce moment d'obtenir un cessez-le-feu afin de pouvoir évacuer au mieux les morts et les blessés. Nous avons pu obtenir une mini-trêve jeudi et nous tentons à nouveau d'en obtenir une de plus longue durée pour évacuer certains civils ».
Crainte
A ce stade, difficile de savoir qui sont les combattants islamistes qui font face aux milices progouvernementales. Un officier loyaliste a affirmé, ce samedi 19 décembre, que la menace provenait d'éléments terroristes, sans plus de précision. La plus grande crainte, c'est que des éléments de l'organisation Etat islamique établis à Syrte, à 250 km plus à l'ouest ne se rapprochent du croissant pétrolier, dont Ajdabiya fait partie.