« Si on donne rendez-vous au stade 20 000 places, c'est pour le remplir et pour gagner » : ce sont les mots d'un responsable de l'organisation de la campagne de Karim Meckassoua qui, pour son premier meeting, a vu les choses en grand. Beaucoup de curieux, de partisans et de simples futurs électeurs, à l'instar d'Edith Yakoko laquelle, avant de voter, veut savoir à qui elle à faire.
« C'est pas question de me convaincre. Moi j'analyse les candidats, je vois les programmes, je vois les plans d'action. Donc je vais également du côté de Meckassoua pour voir ses plans d'action et si ça m’intéresse je vais travailler pour lui. »
Heritir Wambété lui est plus direct. Karim Meckassoua, dit-il, c'est le candidat des jeunes qui comme lui, veulent avancer : « Je vois que dans cette optique là, c'est un grand rassembleur, c'est quelqu'un qui peut être à la fois chrétien et musulman, donc il n'est pas limité seulement à une religion pour ses programmes politiques. Je peux vous citer un exemple. Il avait organisé un match de football sur le terrain de l'Ucatex vers Combattant [quartier de Bangui] et il s'est porté garant car c'est une zone que les musulmans ne traversent pas. Mais il y est allé et ça c'est bien passé. »
Beaucoup d'autres candidats, et donc rivaux de Meckassoua, ont également fait le déplacement. Une manière de jauger la concurrence, glisse-t-on en coulisse.
La liste des candidatures validées par la Cour constitutionnelle devrait être publiée le 8 décembre.