Les deux camps se sont entendus sur le principe de former un gouvernement d’union nationale, après l’échec des discussions sous l’égide de l’ONU, et le rejet d’un premier accord trouvé en octobre.
Cette fois, le représentant du Parlement de Tripoli, parle d’une « occasion historique ». Un comité mixte devrait être chargé de choisir un chef du gouvernement et de deux vice-Premier ministre, mais l’idée doit encore être approuvée par les deux Parlements libyens.
Il y a urgence, car le groupe Etat islamique a gagné du terrain dans le pays. Outre ses camps d’entraînement, il y compterait 2 à 3 000 hommes, selon l’ONU.
Le chaos libyen pèse sur la stabilité régionale
Si un gouvernement d’unité nationale venait à être créé, l’Otan est prête à l’« assister ». Son secrétaire général, Jens Stoltenberg, ne précise pas comment. Il devrait s’agir dans un premier temps de maintien de la paix, car il se dit hostile à une opération militaire de l’Alliance sur place.
Une opération militaire que n’envisage pas non plus pour l’instant le président du Conseil italien, Matteo Renzi. L’Italie accueillera une conférence à Rome dans une semaine sur l’avenir de la Libye.