Ce troisième enregistrement téléphonique est court : il dure moins de deux minutes. On y entend d’abord un message d’attente puis la voix de deux hommes. L’un se présente comme étant, de manière familière, « Bassolé ». Et le second, « président ».
Les deux personnages confirment un échange de numéros de téléphone, envoyés par SMS. Un échange, qui d’après les deux précédents enregistrements diffusés sur les réseaux sociaux, correspondrait à des points de contact devant recevoir les moyens financiers afin de soutenir le coup d’Etat du général Diendéré.
Des enregistrements pas authentifiés
Pour l’heure, l’entourage de Guillaume Soro et ses avocats indiquent que ces enregistrements n’ont pas été authentifiés. Les avocats de Djibril Bassolé doutent également de la crédibilité de ces enregistrements. Sur la forme, relève l’un d’eux, « la qualité sonore n’est pas bonne, il y a des variations de ton et des répétitions », qui ne permettent pas d’identifier réellement les voix.
« Jusqu’aujourd’hui, souligne un autre avocat de Djibril Bassolé, il n’apparaît pas que des écoutes aient été demandées par la justice burkinabé. Ces enregistrements, poursuit cette source, ne font pas partie du dossier ».