Les paysans de la zone sahélienne sont durement affectés par le changement climatique, avec des conséquences économiques et sécuritaires lourdes : augmentation de la pauvreté, fragilisation sociale, dérive sécuritaire. Le dérèglement climatique dans le bassin du lac Tchad a par exemple aidé le groupe islamiste Boko Haram à s'installer.
Pour Djimé Adoum, le secrétaire exécutif du CILSS, le Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, il faut aider la région à se « reverdir » pour lutter de front contre les différents défis auxquels elle doit faire face.
Pour Salifou Ouedraogo, le directeur des opérations de l'ONG SOS Sahel, de nombreuses solutions qui permettraient une adaptation des populations existent, elles ont déjà été éprouvées. Il faut maintenant des financements pour aider à leur dissémination.
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