Avant la remise des prix, l’assemblée a observé une minute de silence pour rendre hommage à Claude Verlon et Ghislaine Dupont, ainsi qu’aux autres journalistes tombés dans l’exercice de leur fonction.
Cécile Mégie, directrice de RFI, a rappelé que les circonstances de leur mort sont toujours floues et qu’il reste des questions sans réponse. Elle a également insisté sur l’importance de cette bourse, pour passer le flambeau et transmettre le professionnalisme des deux reporters, et finalement faire vivre un événement positif après des moments tragiques.
Puis, c’était l’annonce des lauréats, le moment tant attendu par les dix journalistes et dix techniciens de reportage, tous très stressés ! Après deux semaines de formation ici à Antananarivo, c’est donc le travail du journaliste Ando Rakotovoahangy qui a été récompensé. Son reportage sur le dialogue entre une mère prostituée et son enfant a touché le jury par sa justesse.
Chez les techniciens, c’est Jhons Ralainarivo qui a été récompensé pour avoir réussi, avec son mixage sonore, à faire vivre un reportage sur le manque d’hygiène.
Avec émotion, ce sont les deux lauréats maliens de l’année dernière qui leur ont décerné les prix et passé le flambeau de cette deuxième édition de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
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