Plusieurs centaines d'étudiants issus de huit écoles et universités maliennes ont participé à cette COP universitaire. Ornella Tchanque, elle-même ingénieur des eaux et forêts, est la coordinatrice de la COP universitaire de Bamako.
« Nous pensons que la jeunesse a un grand rôle à jouer pour les attentes des recommandations de la COP 21 à venir, dit-elle. Nous mettons déjà un accent sur l'information des jeunes et aussi la formation. Parce que nous savons que de ces universités vont sortir des futurs cadres et ces cadres doivent avoir l'esprit écologique. Les gens ne sont pas assez sensibilisés sur la gravité du changement climatique. »
Des scientifiques et des militants de la société civile présentent aux étudiants les impacts des changements climatiques. Une simulation des négociations de la vraie COP 21 de Paris sert d'exercice pratique. Sidi Sow, 25 ans, vient de finir ses études de droit. Il est déjà convaincu.
« Moi je suis d'une famille de cultivateurs, explique-t-il. J'étais dans un village où on le ressent tous les jours [le changement climatique ndlr] parce qu'il y a des soucis au moment des récoltes, au moment de la semence il n'y a pas assez d'eau. En tant que Malien, en tant qu'Africain, j'ai quelque chose à apporter. »
Les négociations internationales sur les changements climatiques commenceront à Paris le 30 novembre prochain.