« Nous sommes venus ici chez le ministre des Droits de l’homme, pour qu’on puisse libérer nos enfants, nos frères, nos maris. Ils ont été arrêtés avant les élections. C’est les gens du RPG qui ont fait la pagaille et ils n’ont arrêté aucun membre du RPG. Ce n’est pas juste, c’est injuste. »
Ce sont des femmes pour la plupart, portant des foulards rouges, signe de colère et de révolte, qui ont arpenté les escaliers des ministères de la Justice et des Droits de l’homme pour exiger justice pour leurs partisans détenus sans jugement.
En l’absence du garde des Sceaux, le ministre des Droits de l’homme, Gassama Diaby a apporté réconfort et assurance aux manifestants de l’UFDG, comme l’atteste la vice-présidente du principal parti d’opposition, et députée à l’Assemblée nationale, Anne Marie Tofani : « Effectivement nous sommes très rassurés parce qu’on a rencontré un homme de cran, un homme de plein d’humilité, de compréhension. Et nous pensons que les solutions seront trouvées de part et d’autre. »
Le ministre des Droits de l’homme Gassama Diaby, attentif aux doléances des manifestantes, explique : « Ils ont exprimé un certain nombre de souhaits politiques. En ma qualité du ministre des Droits de l’homme, j’ai exprimé bien entendu aussi le souci que des actes positifs à la sortie de ce processus électoral soient posés, allant dans le sens de l’apaisement. Donc nous avons convenu de travailler ensemble pour voir tout ce qui est possible à faire, et sur le plan juridique et sur le plan politique, pour continuer à travailler dans le sens de la paix, pour notre pays. »