C'est après un match disputé à Francistown, à l'est du Botswana que dix joueurs des Red Sea Camels, l'équipe nationale de football d'Erythrée, ont refusé de rejoindre les autres membres de l'équipe à Gaborone. C'est là qu'ils devaient prendre l'avion pour rentrer chez eux. Pour le moment, les footballeurs sont en garde à vue afin d'être interrogés, a déclaré un avocat du Mouvement érythréen pour la démocratie et les droits de l'homme.
Cette équipe nationale d'Erythrée est composée de footballeurs qui vivent en Erythrée, mais aussi de membres de la diaspora jouant à l'étranger. La majorité des joueurs qui ont demandé l'asile au Botswana habitent en Erythrée et font partie de l'armée du pays.
Les footballeurs risquent gros
Ce n'est pas la première fois que des sportifs érythréens profitent de déplacements à l'étranger pour fuir leur pays et surtout le service militaire obligatoire. Officiellement de 18 mois, il peut durer, en réalité, toute une vie.
Si ces dix membres de l'équipe nationale sont renvoyés chez eux, ils risquent gros, explique l'association. Ils seront inculpés pour trahison et condamnés à mort ou emprisonnés.