Trois points ont été abordés pendant la concertation des députés en prélude de l'ouverture de cette dernière session du Conseil national de transition. D'abord, les parlementaires ont décidé d'interpeller le gouvernement quant aux évènements meurtriers qui ont secoué Bangui et les provinces, ces derniers jours. Le Premier ministre devra s'expliquer devant le CNT mercredi prochain.
Autre point, la concertation entre le gouvernement et les forces vives de la nation annoncée par la présidente. Les députés souhaitent que ces discussions soient contradictoires. C'est-à-dire que tous les partis aient la parole et puissent aborder tout ce qui n'a pas été dit lors du Forum de Bangui. « Ca va prendre du temps », souffle un peu désespéré un parlementaire.
Enfin, la question des élections a été abordée après la démission du président de l'Autorité nationale des élections (ANE). Dans un nouveau chronogramme, qui n'a pas encore été rendu publique, deux dates sont avancées : le 27 décembre pour le premier tour des présidentielles et du 11 février pour le second tour. Des dates « impossible à tenir » selon de nombreux députés qui ont participé à la réunion de ce jeudi.