Martin Kobler, qui a pris ses fonctions de Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Mission de stabilisation en RDC (Monusco) en août 2013, a tenu sa dernière conférence de presse avec ce titre, ce mercredi 23 septembre. Il a voulu partir sur un message positif, en particulier sur la tenue du calendrier électoral, mis à mal ces dernières semaines.
« J’ai confiance, parce que l’on a le temps, jusqu’au mois de novembre 2016. Il faut vraiment, maintenant, déterminer les problèmes qui sont encore ouverts », a-t-il déclaré à RFI. Parmi ces problèmes, « le calendrier électoral n’est pas encore finalisé », reconnaît Martin Kobler. Et pour lui, « pas besoin d’être prophète pour dire que les élections locales ne pourront pas prendre place au mois d’octobre 2015 parce que c’est demain, ou après-demain. C’est pourquoi il faut un calendrier électoral réaliste, et qui doit être financé. »
« Utiliser la parole, pas la violence »
Autre problème qu’il reste à régler, selon Martin Kobler, l’inscription des nouveaux majeurs sur le fichier électoral. Mais là aussi, juge diplomate onusien, « on a le temps ». « Il faut fiabiliser les nouveaux fichiers, et inclure les nouveaux majeurs dans le fichier électoral. »
Mais au-delà de ces problèmes, c’est un message plus global qu’a tenu à faire passer Martin Kobler : « Ce qui est très important, c’est de donner l’espace à l’opposition, à la société civile, pour un processus électoral transparent, pour un processus électoral paisible. C’est la chose la plus importante : utiliser la parole, et pas la violence. »