Un an après, que sont devenus les assassins d’Hervé Gourdel?

Il y a un an, le guide de haute montagne français Hervé Gourdel était kidnappé en Algérie, dans les montagnes du Djurdjura, entre Tizi Ouzou et Bouira. Un groupe terroriste avait alors revendiqué l'assassinat du Français : les soldats du Califat, d'anciens membres d'Aqmi qui ont prêté allégeance au groupe Etat islamique. Un an plus tard, le groupe terroriste n'a pas revendiqué de nouvelle attaque.

Selon des sources sécuritaires, les soldats du Califat seraient désormais une quarantaine. L'armée algérienne a abattu au mois de décembre leur chef, Abdelmalek Gouri. Au mois de mai, 25 terroristes ont été tués par l'armée dans la même région.

Depuis l'assassinat d’Hervé Gourdel, deux attaques importantes ont eu lieu dans un rayon de 30 kilomètres. D'abord, en novembre, un convoi de travailleurs turcs et chinois est attaqué par un groupe armé, sans faire de victime. Puis, en février, deux gendarmes sont tués dans une attaque armée, à la sortie de l'autoroute.

Les habitants de cette petite région, à flanc de montagne, affirment eux que des terroristes passent par les villages régulièrement. Certains d'entre eux se sont fait arrêter lors de faux barrages. Des hommes armés ont volé argent et véhicules. Mais aucune de ces opérations n'a été revendiquée.

Si on n'entend moins parler des soldats du Califat, en revanche, des petits groupes ont annoncé leur allégeance à l'Etat islamique qui disposerait désormais d'environ 200 hommes. Avec une conséquence : un risque d'affaiblissement pour Aqmi.

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