Avec notre correspondant à Johannesbourg, Liza Fabbian
La ministre sud-africaine de l'Education nationale a voulu « balayer les idées fausses » sur l'enseignement du mandarin à l'école. Angie Motshekga a rappelé que l'enseignement de la langue la plus répandue en Chine fait partie d'un accord bilatéral signé entre l'Afrique du Sud et la première économie d'Asie. Pourtant, la ministre souligne qu'il s'agit bien d'une troisième langue facultative.
« Cela n'aura pas d'impact sur notre programme actuel, dans lequel il est obligatoire d'apprendre au moins deux langues sud-africaines » a-t-elle indiqué. Selon la ministre, « l'enseignement du mandarin n'a rien d'exceptionnel », et fait partie d'une liste de 15 langues facultatives, comprenant notamment l'allemand, le français ou l'italien.
D'autre part, la ministre de l'Education nationale a indiqué que l'enseignement des langues africaines serait étendu. Les écoles, qui n'offrent jusqu'à présent que l'anglais et l'afrikaans en première langue, seront « incitées à proposer l'enseignement d'une langue africaine dès le CP ». Il s'agit d'un « développement important » selon la ministre, qui répond ainsi en partie aux critiques du syndicat Sadtu.