En théorie, le premier des scrutins, le référendum constitutionnel, devait se tenir dans un mois, le 4 octobre. Or, le corps électoral n'a pas été convoqué. Et pour cause, les listes d'électeurs ne sont pas établies et les cartes, pas distribuées. A Bangui, personne ne croit plus que les échéances seront respectées.
Les autorités de transition travaillent à ce qu'elles appellent « un glissement » du calendrier. L'exécutif réfléchit à un report d'un peu plus d'un mois pour l'instant. Ce qui permettrait au premier tour des législatives et de la présidentielle de se tenir avant la fin novembre et la visite programmée du pape à Bangui.
La fin de la transition repoussée ?
Ce jeudi sur RFI, le ministre de l'Administration du territoire, Modibo Bachir Walidou, se disait confiant sur le fait que les élections, même reportées, pourraient avoir lieu avant le 31 décembre, date fixée par les partenaires internationaux pour la fin de la transition. L'exécutif n'exclurait pas un petit dépassement sur le mois de janvier.
Légalement, cela poserait tout de même la question d'une nouvelle prolongation de cette transition. « Quoiqu'il en soit, nous devons consulter les forces vives et les leaders politiques pour en discuter », explique-t-on en haut lieu. Des consultations qui pourraient démarrer dès la semaine prochaine.