Universitaires, écrivains et journalistes ont chacun réfléchi à des problématiques précises comme la radicalisation des jeunes, l’espace pénitentiaire, la formation des imams, la réforme de l’enseignement ou encore la réhabilitation des jihadistes de retour d’Irak, de Syrie ou de Libye.
Des pistes de réflexion dont ils proposeront une synthèse, sous forme de manifeste avec des recommandations destinées à l’opinion publique, mais aussi au gouvernement, à l’Assemblée et à la présidence tunisienne.
Offrir de l'espoir aux jeunes
Car, pour ces intellectuels, l’adoption de la loi antiterroriste et la multiplication des arrestations dans le pays à la suite des attentats du Bardo et de Sousse ne suffisent pas. Au-delà de la réponse sécuritaire, il s’agit d’offrir un accès à la culture et des sources d’espoir aux jeunes qui se radicalisent.
Les organisateurs de ce congrès appellent à la participation de tous les partis politiques en attendant un dialogue national contre le terrorisme attendu cet automne.