« La lettre est arrivée en plein milieu d’après-midi. C’est une lettre signée par le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo, le président gabonais », confirme Marcel Djimasse, conseiller spécial aux Affaires politiques et institutionnelles à la primature centrafricaine. Cette lettre prend acte de la prolongation de la transition de fin août à fin décembre, au 30 décembre plus précisément. »
Pour le conseiller cette lettre est conforme à la demande qui a été formulée par les trois têtes de la transition, mais confirme également les décisions prises par les pays de la sous-région. « Elle est également conforme aussi à la décision qui a été prise par le sommet de Ndjamena, des chefs d’Etat de la CEEAC. »
Faire baisser la tension
Il espère également que ce courrier attendu fera baisser la tension. « Ces derniers jours, on a vu circuler des tracts qui demandaient expressément la démission des deux têtes de l’Exécutif de la transition, explique-t-il. On a vu des pétitions circuler toujours dans le même sens. »
Selon lui, « des manifestations se préparent », et des hommes politiques, dans certaines émissions, sur des plateaux de radio disent « tout à fait à tort que le 17 août signait la fin de la transition actuelle ». Marcel Djimasse espère ainsi qu’avec « formulation nette et claire de cette correspondance, on puisse enfin voir les esprits s’apaiser et qu’on s’attèle tous à la préparation des élections. »