Près de 500 chercheurs, érudits, chefs religieux et membres de la société civile du monde entier sont attendus jusqu'à mercredi pour participer à la conférence internationale sur l'islam et la paix.
L'organisateur de l'événement est une association religieuse liée à la confrérie des Niassènes, l'un des importants groupes d'inspiration soufie du Sénégal. Son chef religieux était assis à côté du président sénégalais Macky Sall pour qui la sécurité est devenue l'enjeu numéro 1 de la Cédéao.
A l'occasion de l'ouverture de la conférence il a invité les musulmans à élever la voix contre le terrorisme : « Ce qui m'effraie, disait le révérend Marther Luther King, ce n'est pas l'oppression des méchants mais le silence des bons. Il est donc temps de rendre audible la voix de la paix et de la fraternité. Il est temps d'élever la voix pour réhausser le niveau éthique, moral et intellectuel de l'humanité. »
Le président sénégalais a également condamné « l'islamophobie répugnante qui nourrit la peur du musulman ». Jusqu'à présent épargné par le terrorisme dont sont victimes ses voisins maliens et mauritaniens, le Sénégal se veut un exemple de tolérance religieuse. Un pays très majoritairement musulman dont le premier président Léopold Sédar Senhor était chrétien.