Le porte-parole de l'armée ne se dit pas vraiment surpris par les propos tenus sur la chaîne kényane par le bras droit du chef des putschistes. « C'est la démocratie, chacun peut donner sa vision », dit-il.
Le colonel Gaspard Baratuza explique ne pas craindre d'attaque, tout en conseillant aux militaires ne de ne pas user de la force. Il faut laisser la politique aux politiciens, ajoute le porte-parole de l'armée : « Il y a d’autres voix pour y arriver. Il y a les tables des négociations, il y a les politiciens qui décident. Nous, nous devons être en dehors de la politique. L’armée a sa propre mission, la politique aux politiciens. »
Aux putschistes, qui revendiquent les attaques à la grenade depuis fin juin, le colonel Gaspard Baratuza dit sobrement que ce n'est pas la méthode appropriée pour arriver au pouvoir. « Les grenades causent plus de problèmes qu'elles ne peuvent en résoudre », précise le porte-parole de l'armée burundaise sans plus de commentaire.