La Tunisie vient de vivre la pire attaque terroriste de ces dernières années. Il y a trois mois déjà dans la capitale, l'attaque sanglante contre le musée du Bardo avait causé la mort de 21 touristes.
Vendredi 26 juin, c'est la station balnéaire de Sousse qui a été prise pour cible. Une région au bord de la Méditerranée trés prisée des touristes anglo-saxons. L'attaque meurtrière a fait une majorité de victimes britanniques mais des ressortissants belges, allemands et français sont également à déplorer, a annoncé le Premier ministre tunisien.
La France, qui a également été frappée vendredi par un attentat sur son sol, a exprimé sa solidarité avec la Tunisie. Le président français François Hollande et son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, veulent renforcer leur collaboration pour lutter contre le terrorisme. Au-delà de la coopération franco-tunisienne, le président Essebsi, a jugé que ces attaques étaient « la preuve qu'il faut une stratégie globale et que tous les pays démocratiques unissent leurs forces ».
Les Etats-Unis ont condamné « avec la plus grande force les attaques terroristes odieuses » survenues en France, en Tunisie, sans y voir pour autant des attentats « coordonnés ».
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exigé que les responsables soient jugés. Condamnation également d'Al-Azhar, prestigieuse institution de l'Islam sunnite basée en Egypte, qui a estimé que la Tunisie a été frappée par une attaque « odieuse ».