A onze jours de la fin du processus d’enrôlement sur les listes électorales, c’est l’inquiétude qui prime dans les rangs de la Coalition nationale pour le changement. En cause, des centres trop éloignés les uns des autres et parfois difficiles d’accès pour les populations rurales et un délai d’inscription trop court, regrette la CNC.
Résultat, trop peu de gens vont s’enregistrer dans les bureaux dédiés. Et sans enregistrement, pas de vote lors de la présidentielle d’octobre prochain. Les leaders de cette alliance d’opposition appellent ainsi à une mobilisation de leurs partisans.
« Si nous n'allons pas nous enrôler, nous pourrons dire que ce sont toujours les partisans de Ouattara qui seront enrôlés, s'inquiète Kouadio Konan Bertin, candidat d'opposition à la présidentielle. C'est pourquoi nous sommes venus essentiellement appeler les Ivoiriens à mettre tout en œuvre pour s'accaparer l'opération d'enrôlement sur les listes électorales. »
Un manque d’affluence dans les centres de révision de la liste électorale, aussi regretté par le porte-parole du RDR, joint par RFI. Joël Nguessan qui dit espérer qu’à l’avenir cette inscription sera automatique. Les Ivoiriens ont jusqu'au 30 juin pour s’enregistrer dans l’un des 2 000 sites ouverts. L’objectif affiché de la commission électorale indépendante, c’est que 3 millions de personnes viennent s’ajouter aux 5,8 millions déjà inscrites.