Les représentants des confessions religieuses, reçus par le président Kabila, ont presque tous insisté sur la nécessité d’un dialogue pour mettre fin à la crise politique dans le pays. Pour la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), le dialogue est une voie royale pour résoudre les problèmes d’une Nation. « Il faut cependant définir les objectifs de ce dialogue », a ajouté l’abbé Santedi, secrétaire général de la Cenco.
Pour l’Eglise catholique, le dialogue devrait dégager un consensus autour du calendrier électoral global publié par la Céni. Il faut surtout respecter la Constitution et tenir les élections dans les délais constitutionnels, a expliqué le porte-parole des évêques congolais.
Il faut dire cependant que les consultations initiées par le président Kabila sont rejetées par les grands partis de l’opposition, y compris l’UDPS, qui s’est ravisé en mettant en cause le format de ses entretiens. Le cardinal archevêque de Kinshasa devrait avoir un entretien avec le président Kabila ce mardi. Sont attendus également ce jour, les églises indépendantes, les églises du réveil, les autorités coutumières et les représentants de la majorité.