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Au Burundi, depuis le 26 avril dernier, dans plusieurs quartiers de la capitale Bujumbura, des jeunes protestent contre la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat. Ce mouvement lancé par la société civile et une partie de l’opposition s’est depuis baptisé « Mouvement Arusha », référence à l’accord de paix qui a mis fin à quinze années de guerre civile dans le pays et qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Des premières manifestations au coup d’Etat raté, retour sur les quinze premiers jours de la contestation.