Lors de l’ouverture à Pointe-Noire, vendredi 22 mai, de son tout premier congrès extraordinaire, qui a pour principal enjeu le renouvellement de ses instances dirigeantes, le RDPS a donné la parole à sa jeunesse, qui a dit clairement « non » au changement de la Constitution.
« Politiquement et juridiquement, il n’y a pas de raison que le parti - nous, RDPS - nous disions oui au changement. Dans quel intérêt ? Pour quelle raison ? La modification du nombre de mandats est un principe sacro-saint ! C’est verrouillé ! Donc, forts de tous ces arguments juridiques et politiques, nous, la jeunesse, nous ne pouvons pas faire autrement », a expliqué à RFI Germain Jimbi, militant du parti.
Bernard Mbatchi, président sortant du RDPS, a surtout dit son regret après avoir constaté que les accords passés avec le Parti congolais du travail (PCT) n’ont pas profité à son mouvement : « Depuis quinze ans que nous sommes à l’Alliance, vous ne pourrez pas nommer un seul ministre du RDPS. Il n’y en a pas ! Vous ne pouvez pas me nommer un seul directeur général du RDPS, il n’y en a pas ! Vous ne pouvez pas me nommer un seul préfet accepté par les propositions du RDPS, il n’y en a pas ! », a-t-il tenu à préciser.
Le RDPS accepte toutefois de participer au dialogue, ce qui n’est pas le cas pour l’UPADES, premier parti de l’opposition. Ce dernier boycotte les consultations qui ont lieu au palais présidentiel, les qualifiant de « fourre-tout ».