C’est au Palais du peuple que ces consultations ont démarré mercredi en fin de journée, sous une forte pluie. « La pluie est un signe qui montre que ces rencontres vont aboutir », a lancé un responsable politique. Le chef de l’Etat a reçu tour à tour Guy Brice Parfait Kolélas, membre du gouvernement, Benjamin Bounkoulou de la majorité et Jean-Michel Bokamba-Yangouma du centre.
Si monsieur Kolélas, dirigeant de la deuxième force de la majorité, a réitéré son « non » au changement de la Constitution, les autres se sont dits favorables au dialogue et pensent que ces consultations sont un grand rendez-vous avec l’histoire : « Il faut que la classe politique congolaise saisisse ce grand moment pour aller exprimer, disons, leur ressenti sur ce qu’ils pensent de l’avenir du pays, pour ne pas que nous ayons des regrets ».
Des opposants, notamment les radicaux, n’y viendront pas, tout comme Mabio Mavoungou Zinga, pourtant élu de la majorité : « C’est nul et non avenu. C’est du déjà entendu, c’est une fuite en avant. Parler de concertation ou de dialogue c’est tout simplement une fuite en avant. Mais je ne peux pas partir assister à une mascarade. Vous verrez que si demain ça ne marche pas, on dira : allons à une [nouvelle] palabre. On ne va pas se palabrer tous les jours ! »
Les consultations vont se poursuivre jusqu’au 27 mai.