Le Burkina Faso est confronté à des difficultés financières pour l’organisation des prochaines élections a reconnu la secrétaire d’Etat française au Développement et à la Francophonie après des échanges avec le président de la transition Michel Kafando. Mais avec la mobilisation de la France et d’autres partenaires internationaux, les Burkinabè, surtout les jeunes, exprimeront leur volonté de changement dans les urnes, promet Annick Girardin : « Pour notre part, c’est 3,1 million d’euros qui vont à l’organisation de ces élections, explique-t-elle. Mais pas seulement, aussi à la société civile pour motiver les Burkinabè à aller voter, les jeunes, les femmes. C’est important qu’après l’insurrection populaire qui a eu lieu, cette volonté de changer les choses, on aille aussi se mobiliser de la même manière dans les urnes. »
La communauté internationale apportera son soutien pour la tenue des prochaines élections, mais elle veillera à ce que les différents scrutins soient transparents et inclusifs. Deux aspects importants aux yeux de la secrétaire d’Etat française au Développement et à la Francophonie. « Nous souhaitons que ce rendez-vous soit transparent et inclusif. L’ensemble de la communauté internationale (…) sera vigilant sur ces questions. Mais je crois que les choses vont dans le bon ordre », indique-t-elle.
Annick Girardin souhaite que les prochaines élections au Burkina Faso se tiennent dans les meilleures conditions possible et surtout aux dates prévues.