La nouvelle coalition est composée pour le moment d’une dizaine de partis. Les centristes de la classe politique malienne expliquent leur positionnement par la voix de Bamba Kiabou, président de la Convention de réflexion et d’action pour le Mali, parti membre de la nouvelle formation : « Nous avons d’un côté l’opposition, de l’autre côté la majorité présidentielle et nous avons estimé qu’il fallait une autre voix pour le peuple malien ».
Et à peine créée, cette coalition dénommée officiellement le Centre malien s’exprime sur l’accord d’Alger. « Il ne doit pas être question de revenir à notre renégociation parce que cet accord, je pense, pour l’essentiel, qu’il prend en compte les desiderata de chacun », estime Bamba Kiabou.
En matière de politique intérieure, notamment en matière de gouvernance, le Centre malien a aussi une opinion claire exprimée par Diallo Fadimata Touré : « Il y a eu des balbutiements. Ce n’est pas ce que l’on aurait souhaité que le Mali soit, mais nous attendons des actes ».
Et pour devenir une force incontournable, les centristes locaux ambitionnent de former des alliances lors des prochaines élections communales.