Trois jours après l’attentat du musée du Bardo, en plein coeur de Tunis, la Tunisie parle de nouveaux développements dans l’enquête. Pour autant, le parquet ne révèle aucun détail sur ces développements. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de dix personnes ont été arrêtées. Il s’agit d’individus impliqués de manière directe ou indirecte dans l'attaque, explique le porte-parole du ministère.
Parmi eux, certains sont soupçonnés d’avoir apporté un soutien logistique aux jihadistes. Le père, les deux frères et la sœur d’un des assaillants, placés en garde à vue après l’attentat, ont quant à eux été relâchés par la police.
Des enquêtes sont également menées en interne pour déterminer d’éventuelles responsabilités. Le Premier ministre a parlé de failles sécuritaires. Selon le vice-président de l’Assemblée, les gardes du Parlement étaient en train de prendre un café pendant l’attaque.
En coulisse, certains officiels annoncent que des changements pourraient intervenir parmi les cadres du ministère de l’Intérieur qui n’ont pas su empêcher cet attentat. Le premier revendiqué par le groupe Etat islamique en Tunisie.