Idriss Déby a reçu ce mardi les parents d'élèves, syndicats d'enseignants et étudiants, à la suite des partis politiques, pour déplorer lui aussi des bavures policières lors de la répression des manifestations contre le port obligatoire du casque décidé par les autorités. Le chef de l'Etat a promis des sanctions administratives et juridiques avant d'appeler à une reprise des cours dès ce jeudi.
Mais pour le syndicat des enseignants du Tchad, il faut d'abord suspendre la mesure rendant obligatoire le port du casque. « Nous avons donné une condition, notre condition c’est qu’il y ait une suspension momentanée du port du casque pour nous permettre de sensibiliser les élèves en classe, explique Guedana Samuel, chargé des revendications du syndicat des enseignants du Tchad. En ce moment, les élèves étant dans les quartiers, nous ne pouvons pas les sensibiliser ».
La délégation de l'Union des étudiants du Tchad a elle aussi pris acte de l'engagement du chef de l'Etat et a demandé à consulter ses bases avant d’y répondre.